Jeudi soir à Toulouse, la police municipale a découvert un homme complètement ivre dans un canal de la grande rue des Etats Unis. Il a été mené directement au commissariat et placé en cellule de dégrisement.
Certes, le soûlard aura à payer un amende de 150 euros pour ivresse publique déclare l’IPM mais sera également facturé à 120 euros pour son transport. D’ailleurs ce vendredi, les membres du conseil municipal auront à voter la constitution de ce transport payant, octroyé par la loi depuis 25 mai.
L’écrit modifiant la procédure d’IPM donne le droit à la police municipale d’arrêter immédiatement les ivrognes, sans avoir à passer par la police nationale. Mais avant, on leur exige de conduire la personne ivre à l’hôpital pour connaître sa « compatibilité médicale » au dégrisement. Ce qui rend sans doute les interventions plus compliquées et plus lentes.
D’après les statistiques des années passées, cette affaire concernerait environ 300 personnes chaque année. L’adjoint chargé de la Sécurité, Emilion Esnault estime : « Nous allons donc comme le font d’autres villes, refacturer les frais de transport à l’intéressé ». Ainsi, le frais de transport « Hôpital + commissariat » en véhicule de police vaut 120 euros.