Malgré qu’il s’agisse d’une cliente qu’il conduit depuis 7 ans, le chauffeur de taxi annonce finalement ne plus pouvoir travailler à perte.
La cliente atteinte d’un cancer habite à Menthon-Saint Bernard en Haute Savoie et se rend régulièrement depuis 7 ans à la clinique générale d’Annecy par les services de son taxi habituel. Selon Le Dauphiné Libéré, ce que la sécurité sociale lui paye par rapport au trajet pris en charge est jugée insuffisante par le chauffeur. De plus, sa décision de ne plus vouloir conduire sa cliente a été motivée par ce dernier en évoquant la perte de temps dont il est victime à cause de la circulation. Par rapport à la remise conventionnelle de 16% qu’il doit appliquer, il affirme : « Je suis aussi un chef d’entreprise et je ne peux pas travailler à perte. » La patiente en question comprend la situation du chauffeur et soutient qu’il « doit aussi gagner sa vie. »
Pour information, la cliente qui suit des séances de chimiothérapies est malade depuis dix-huit ans et n’a pas l’autorisation de conduire. Comme elle ne peut pas non plus se déplacer à vélo ni prendre les transports en commun sans que cela lui complique trop la tâche, elle a dû se trouver une conductrice pour solutionner la problématique liée au déplacement en taxi. La savoyarde souligne que d’autres patients dans la même situation qu’elle, ont également dû faire face à ce genre de situation.