Depuis plus de trois décennies, Pascal André arpente les routes de Saint-Christol, de Vérargues et des environs. Il travaille avec Claude Rousse depuis 2007. Ces deux ambulanciers hautement qualifiés assurent avant tout le transport sanitaire et exercent leur métier de taxi avec dynamisme et engagement.
Si jusque-là, ils faisaient leurs tournées respectives au volant de SUV classiques, une petite révolution est récemment arrivée pour changer les habitudes de leurs clients à mesure qu'ils passent à l'électrique.
Si les aspects écologiques étaient le facteur de motivation, les impacts économiques importants ont largement influencé leurs décisions. "Même si notre essence coûte environ 1 300 euros, la facture d'électricité mensuelle est d'environ 120 euros", explique Pascal. "D’ailleurs, les coûts d'entretien de routine sont moins chers pour ces types de véhicules."
Il y a aussi un compromis dans la création de zones à faibles émissions (ZFE) dans le cadre de la loi d'orientation du trafic 2019, destinées à limiter la circulation des véhicules les plus polluants dans un périmètre délimité. "Montpellier compte parmi les villes concernées par la ZFE, et cela impacte les professionnels et les particuliers. Si on veut continuer à travailler sereinement, malgré le lourd investissement financier, il faut s'adapter."
Car alors même que leur carrière touchait à sa fin, les deux collaborateurs ont opté pour des modèles haut de gamme. "L'idée est d'allier fiabilité, encombrement et confort. Ces aspects sont essentiels malgré l'absence d'aide financière de l'État ou des sociétés de commerce et d'artisanat."
Côté passager, le pari semble réussi. « Les gens sont agréablement surpris par la propreté de l'espace et de l'intérieur. Le bouche-à-oreille est bon. » Après plusieurs années de travail, ils entendent prouver que cette démarche est désormais une réalité pour les professionnels, « car ce type de véhicule dispose désormais d'une autonomie importante. L'électrique devient une véritable option.