Malgré la crise du Covid-19, les universitaires et aéronautes s’apprêtent toujours à concrétiser des taxis volants.
Les véhicules volants ont été présentés comme la technologie du futur en mobilité. Les taxis volants en particulier sont créés pour se déplacer plus rapidement dans une ville tout en s’échappant des embouteillages. Ils sont généralement semblables à de grands drones, pouvant se déplacer comme un hélicoptère, mais plus protecteurs de l’environnement, plus sécuritaires et d’un prix abordable.
La création des véhicules volants opte également pour des services d’urgence, la livraison des marchandises, le transport de l’armée, des touristes et pourquoi pas le déplacement vers des communautés éloignées.
Ils peuvent être munis d’hélices, de technologies plus performantes que celles des engins volants de nos jours : moteurs électriques, batteries, puissance de calcul plus immense pour être pilotés d’une manière indépendante et des capteurs pour mieux s’orienter.
Malgré les prototypes de taxis volants déjà existants, de multiples contraintes exigent encore notre patience sur leur concrétisation.
Contrainte environnementale
Les inventeurs doivent faire en sorte que les moteurs de l’engin volant avec zéro émission de gaz à effet de serre et avec une consommation énergétique limitée pour ne pas excéder les réseaux électriques.
Toutefois, diverses technologies permettent de réduire les dépenses énergétiques. Dans une université de Montréal par exemple, un professeur est persuadé de l'optimisation des vols.
Contrainte sociale
Pour réduire la pollution visuelle, les appareils volants devront par exemple s’envoler le plus haut possible. Concernant le son, certains chercheurs tiennent en compte des différents contextes.
Contrainte sécuritaire
« On a aussi besoin de moyens pour assurer que tout soit le plus sécuritaire possible. Pour les passagers, mais également pour les personnes au sol, car on parle ici de véhicules lourds qui vont voler dans des environnements urbains, note Mirko Hornung. La sécurité n’est pas négociable. »
Contrainte sur les modèles d’affaires
Des modèles d’affaires devront être créés pour garantir la pérennité financière de la mobilité aérienne avancée, notamment pour le cas du transport de particuliers, que ce soit dans un service dans une ville ou dans une région.
D’après une étude effectuée via de sondages et d’analyses de déplacements issus de téléphones intelligents, la plupart des demandes seraient de New York, Los Angeles et Washington.
Contrainte réglementaire
Pour la majorité des intervenants, les lois devront être modifiées pour autoriser ces nouveaux engins à fonctionner. Il faut remettre les corridors aériens en question et établir des processus de certification.
Avec les enjeux non négligeables, beaucoup de personnes réfléchiront sur la nécessité d’une telle invention. D’ailleurs, même si l’industrie minimise le coût des déplacements aériens, seulement une petite partie de la population pourra en jouir.
Citons par exemple Volocopte. C’est une entreprise développant des aéronefs pour les futurs taxis volants.
Les intervenants trouvent également que les hélicoptères, considérés comme polluants de l'environnement, doivent désormais être remplacés par ces taxis volants.
Toutefois selon eux, “ ce n’est pas une raison pour ne pas se doter de cet outil supplémentaire. On devrait aller de l’avant. Cela étant dit, bien honnêtement, la meilleure solution, ça demeure le vélo. Si on habite dans une ville qui permet de se déplacer de cette façon, c’est ce qu’il faut faire »